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Que vous souhaitiez diffuser des vidéos au monde entier, à vos collaborateurs, à vos abonnés ou à une communauté, choisissez la plateforme d’hébergement vidéo la mieux adaptée à vos besoins.
L’utilisation de vidéos professionnelles est largement répandue. Une tendance qui ne va pas ralentir, mais au contraire, ne fera que s’amplifier. Autrefois associée principalement au divertissement, la vidéo a supplanté l’écrit dans tous les domaines, dans le cadre privé comme au travail. Il est donc crucial pour les professionnels de prendre le bon train.
Pour choisir une plateforme d’hébergement de vos vidéos, vous devez considérer de nombreux critères :
Le choix de la plateforme vidéo peut vous permettre ou vous empêcher de réaliser vos objectifs.
Dans cet article, vous découvrirez les éléments clés indispensables pour réussir l’hébergement de vos vidéos.
Prêt.e ? Action !
Sur internet l’hébergement désigne la dépose et le stockage de fichiers numériques dans les “datacenters” de plateformes accessibles en ligne. La diffusion consiste à permettre la lecture de ces fichiers. Le streaming désigne une lecture progressive d’un fichier audio ou vidéo, alors que le téléchargement désigne une copie intégrale du fichier sur le terminal de l’internaute.
L’hébergement de fichiers vidéo est très spécifique du fait de la taille importante des fichiers et de la nécessité de les transformer pour les rendre lisibles malgré une connexion internet (ou intranet) limitée. On parle de bande passante pour désigner la capacité de la connexion par laquelle tous les contenus lus sur internet arrivent dans le foyer ou dans l’entreprise et qui est partagée entre tous les utilisateurs. Les contenus vidéo diffusés doivent être adaptés à la bande passante disponible à un instant donné.
Vous recherchez une solution d’hébergement et envisagez peut-être d’utiliser des réseaux sociaux tels que YouTube, Dailymotion, LinkedIn, Facebook, Instagram ou X (ex-Twitter) ? Avant de faire ce choix, vous devez savoir que ces plateformes sont faites pour toucher des communautés et les faire interagir plutôt que d’héberger des contenus vidéo professionnels. Voici pourquoi :
Un hébergement vidéo professionnel n’est pas gratuit, mais il n’est pas cher pour autant et vous disposerez de fonctionnalités étendues. Comme tout service en ligne, le prix dépendra de votre utilisation. Si votre usage est raisonnable, le prix le sera également.
Comme il est dit dans « Les tontons flingueurs », « Le prix s’oublie, la qualité reste« .
Pour en savoir plus :
Pour choisir entre un réseau social et un hébergeur vidéo, il faut savoir si vos vidéos sont principalement destinées à circuler parmi une communauté d’abonnés ou si elles doivent principalement être vues sur votre propre site internet.
Pour simplifier, demandez vous si vous souhaitez proposer vos vidéos à un public (mode “push”) ou si votre public viendra les chercher (mode “pull”).
Un hébergeur professionnel | Un réseau social |
Vos vidéos sont trouvées sur votre site | Vos vidéos sont découvertes via un algorithme de recommandation ou un moteur de recherche |
Vous avez des contenus privés, réservés à un public que vous autorisez. Vous pouvez faire payer l’accès à ces contenus | Vos contenus circulent parmi des communautés d’intérêts |
Vous payez pour un service qui vous est garanti, avec une assistance technique et en conservant la maîtrise totale de vos contenus | Vous acceptez les conditions d’utilisation des services, qui sont les contreparties de la gratuité de l’hébergement. |
Vous choisissez les critères qui comptent pour vous: prix, localisation, fonctionnalités proposées, éco-responsabilité, références… | Vous choisissez une ou plusieurs plateformes en fonction des communautés que vous souhaitez toucher |
Vous autorisez vos équipes à créer, organiser et publier les contenus de votre organisation | La publication de vidéos est réservée à un community manager qui a la responsabilité de l’image de votre organisation sur les médias sociaux |
Voici quelques avantages d’un hébergement vidéo professionnel par rapport à un réseau social :
N’hésitez pas à combiner les deux approches. Vous pouvez tirer parti de la puissance des réseaux sociaux pour les vidéos que vous voulez faire découvrir et opter pour un hébergement professionnel pour les contenus qu’on viendra chercher chez vous ou que vous proposerez à vos propres publics (collaborateurs internes, clients, prospects, abonnés…).
Largement sous-estimé il y a quelques années, l’impact environnemental du numérique ne peut plus être ignoré.
Chaque année dans le monde, 102 millions de tonnes de CO2 sont émises par la diffusion de vidéos en ligne. C’est autant qu’un pays européen.
La vidéo en ligne représente 1% des émissions mondiales de CO2. Il s’agit essentiellement des services de VOD (Netflix, Disney, Prime…), du porno et des réseaux sociaux. Les vidéos “professionnelles” ne représentent qu’1% de ce 1%.
Une étude de l’Université de Zurich a établi que les quelque 4,6 milliards d’écoutes de la célébrissime chanson « Despacito » en moins d’un an ont consommé autant d’électricité que cinq pays d’Afrique réunis : le Tchad, la Guinée-Bissau, la Somalie, la Sierra Leone et la République centrafricaine. Despacito cumule désormais plus de 8 milliards de vues sur YouTube.
L’impact environnemental du streaming est une affaire de consommation électrique, dont les émissions carbonées dépendent du lieu où l’électricité est produite et utilisée. Diffuser une vidéo met en œuvre toute une chaîne d’équipements très consommateurs d’énergie: les serveurs du datacenter principal, les serveurs du réseau de diffusion de contenu (appelé CDN pour Content Delivery Network), les équipements de télécommunication (routeurs, câbles sous-marins, satellites, équipements des opérateurs internet, émetteurs 4/5G, bornes Wifi…) et les terminaux des utilisateurs (PC, tablettes, smartphones). Et encore, l’usage du numérique ne compte “que” pour 45% de son impact, les 55% restants étant liés à sa fabrication des équipements.
Pour en savoir plus :
Un hébergeur vidéo éco-responsable se doit de rechercher la meilleure performance énergétique de ses datacenters, de les alimenter autant que possible par des énergies renouvelables, d’optimiser l’utilisation de son CDN et de disposer d’un maximum de points de présence dans le monde pour limiter les transferts de données.
Un hébergeur vidéo éco-responsable doit également pouvoir estimer la consommation électrique induite par les transferts de données et calculer les émissions de CO2 générées. Cela permet à ses clients de se rendre compte de leur impact, de chercher à le réduire et de l’inscrire dans leur bilan carbone. Idéalement, cet hébergeur mettra en place une solution de séquestration du carbone émis, comme de la reforestation ou la restauration de mangroves.
L’hébergeur vidéo éco-responsable pourra aussi proposer des solutions techniques pour réduire les volumes de transfert de données -ce que l’on appelle la sobriété numérique. Par exemple, si on coupe un flux vidéo qui n’est pas visible, on fait une économie immédiate de 97% du volume des données diffusées ! C’est le cas lorsqu’on écoute une conférence ou une vidéo musicale sans les regarder.
La loi REEN invite les collectivités à mesurer leur impact -dont celui de leurs activités numériques- et à le réduire; La loi anti-gaspillage adoptée au Parlement le 30 janvier 2020 oblige les fournisseurs d’accès à internet (FAI) et les opérateurs mobiles à communiquer sur l’empreinte carbone des activités numériques à compter du 1er janvier 2022. L’article 173 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte impose aux entreprises d’inclure dans leur rapport de gestion annuel l’empreinte carbone de leurs activités.
Pour en savoir plus :
Pas vraiment !
Les GAFAM font des efforts pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs datacenters et atteindre une “neutralité carbone” par l’achat d’électricité d’origine renouvelable ou de crédits carbone. Cependant …
Les réseaux sociaux ne mesurent pas les émissions de gaz à effet de serre liées au stockage à vie de leurs vidéos ou au transfert de données qu’elles encouragent par nature.
La sobriété numérique est contraire au modèle économique des réseaux sociaux qui recherchent un maximum de diffusion, de partage et d’engagement sur leurs contenus.
Comme ils sont copropriétaires des contenus qu’on y publie, ils ne les suppriment jamais, ce qui conduit à la construction de toujours plus de datacenters pour stocker des contenus obsolètes ou qui ne sont même plus visibles.
Enfin, l’intégration dans un site éco-conçu de vidéos hébergées sur des réseaux sociaux fait perdre plus 20% des points de conformité au référentiel qui définit le niveau d’éco-conception d’un site (le RGESN). Cela revient à avoir un véhicule électrique alimenté par un groupe électrogène au diesel!
Pour en savoir plus :
Streamlike est engagé dans la promotion d’un streaming responsable dont les piliers sont la mesure des émissions de GES, la sobriété numérique, l’éco-conception, de bonnes pratiques et la séquestration de l’équivalent carbone émis par la plantation de forêts en France.
Streamlike est la seule plateforme d’hébergement / diffusion de médias en ligne “neutre en carbone”. Notre datacenter est « green ». Nous mesurons les émissions de GES liées au streaming et proposons des solutions de sobriété numérique. Nous plantons des forêts pour séquestrer sur 20 ans l’équivalent carbone résiduel pour un service globalement neutre en carbone.
Chez Streamlike, nous pensons qu’il vaut mieux responsabiliser les diffuseurs que culpabiliser les utilisateurs. Nous croyons à la force de l’exemplarité. Nous considérons qu’il ne faut négliger aucun geste immédiat vers plus de sobriété numérique. Contre le réchauffement climatique, il ne faut pas opposer les solutions selon leur impact ni attendre de disposer des mesures incontestables. Tout compte.
Le numérique ne sera pas neutre en carbone en 2050 si on n’agit pas dès aujourd’hui.
Streamlike est signataire de la charte du Numérique Responsable de l’INR, du manifeste Planet Tech’Care et de la charte d’EcoProd.
Pour en savoir plus :
La vidéo s’est largement démocratisée dans les milieux professionnels avec de nouveaux usages en matière de communication et de partage d’informations. De nouveaux formats créatifs et engageants émergent continuellement et les outils de création semi-automatiques facilitent la production de contenus par le grand public, les collaborateurs d’une organisation ou les communicants professionnels.
Vous aurez compris que le choix du meilleur service d’hébergement vidéo dépend de vos besoins spécifiques et de vos valeurs. Peu importe votre type d’organisation, votre métier ou votre niveau d’expérience en création vidéo…
Pour aller plus loin :